J'ai toujours lu et écrit, j'ai toujours aimé lire et écrire.
Une frénésie d'idées, de pensées, de réflexions, de recherches, de mots. Il peut m'arriver de rester assise toute la journée devant mon ordinateur, sans voir les heures passer. Les cadavres des tablettes de chocolat peuvent témoigner. Aucune trace du syndrome de la page blanche.

L'inspiration vient évidemment de mon imagination, mais, surtout, de la vie réelle : les personnes que je côtoie, réellement ou virtuellement, les faits d'actualité, les évènements et les personnages historiques. Je crois savoir écouter et regarder.

Avant de me lancer dans un roman, j'ai besoin de créer la structure de l'intrigue, scène par scène. Tout simplement dans un tableau où s'enchaînent les dates, les lieux, les actions, les personnages. Bien sûr, je me laisse aussi porter par l'écriture, même si cela doit modifier mes plans initiaux.

J'aime coller à la réalité et créer une petite histoire dans la grande Histoire. Je passe des heures à me renseigner, à explorer, à découvrir. La crédibilité m'est indispensable.

Tous mes romans débutent selon le même principe : dans le premier chapitre, les personnages principaux sont présentés, le même jour, avec la même expression. J'aime beaucoup cette petite originalité!
1- Sortie 43 : "— Noooon ?!"
2- Sortie balkanique : "— Tu vas où ?"
3- Sortie pastel : "— Qu'est-ce que tu fais?"
4- Sortie déferlante : "— Vraiment ?"
5- Sortie artistique : "— Très bien..."
6- Sortie froide : "— Je vais te raconter une histoire..."
7- Sortie mémorielle : "— Pffff..."
8- Sortie électorale : "— C’est pas possible..."

Pour moi, les dialogues doivent refléter la réalité et s'adapter aux personnages et/ou aux situations. Leur niveau de langue est donc variable dans un roman. D'où certains mots fleuris!

Pour en savoir plus : l'interview de Thierry